Funecap Group

FUNECAP lève 180 millions pour son développement

C’est un beau cadeau que se fait FUNECAP pour son dixième anniversaire : une levée de fonds de 180 millions d’euros auprès de son partenaire ICG, afin d’amplifier son développement en France, mais aussi à l’international.

10 ans plus tard

FUNECAP entame sa dixième année d’existence, et l’on pourra qualifier cette décade de réussie. Revendiquant la place de co-leader du marché funéraire, la société fondée par Thierry Gisserot et Xavier Thoumieux est devenue incontournable dans le paysage funéraire français. L’entreprise a assis son activité sur trois pôles, les services funéraires, la gestion de crématoriums et la prévoyance.

Revendiquant 35 % de croissance annuelle en moyenne depuis sa création, FUNECAP est passée de 75 millions d’euros de chiffre d’affaire annuel il y a 5 ans à 250 millions en 2019. La société est toujours co-contrôlée par ses fondateurs, avec Charterhouse Capital Partners, des managers du groupe et des investisseurs institutionnels.

1800 salariés, 450 agences intégrées et 150 franchisées, 200 funérariums et 50 crématoriums réalisent 100 000 opérations par an. S’y ajoute la distribution de contrats obsèques à travers divers canaux, pour laquelle le groupe est leader.

La stratégie développée a été payante : un mix entre achats de sociétés pré-existantes (croissance externe), et ouverture d’agences principalement sous la marque Roc Eclerc (croissance interne). A noter que Roc Eclerc revendique le plus fort taux de notoriété du secteur.

Un investissement massif

FUNECAP souhaite à présent consolider ses positions tout en poursuivant son développement. Le groupe a donc sollicité 180 millions auprès de son partenaire ICG, une firme d’investissement, portant ainsi à 600 millions au total son allocation.

Signe de la chance insolente de FUNECAP ? Le montant a été négocié à « d’excellentes conditions » (selon les dirigeants de FUNECAP) avant la crise du Covid-19. L’apport financier a également permis au groupe d’optimiser sa dette pré-existante.

A quoi va servir cet argent ? FUNECAP explique qu’il servira de base de financement à sa stratégie de développement, dont une partie est déjà en cours : le groupe a dors et déjà décroché des contrats de gestion de longue durée pour des crématoriums dont certains sont en construction, et compte consolider son assise, sans doute également en rénovant une partie de son parc existant.

Mais c’est vers l’étranger que se portent les regards du groupe. FUNECAP annonce vouloir s’installer dans des pays « au profil similaire à la France », sans plus de précisions. On ignore si le critère choisi sera la francophonie, avec le Luxembourg, la Belgique, la Suisse, ou les similarités démographiques, ce qui laisserait à l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne la possibilité de voir débarquer les français conquérants.

Ou pourquoi pas tous ces pays ? Plus rien ne semblerait étonnant de la part de FUNECAP, qui sait se fixer des ambitions, et s’en donner les moyens.

Guillaume Bailly

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *