Apéros mortuaires, cimetières potagers… La peur de la mort, une angoisse qui s’apprivoise

À l’heure où l’épidémie de Covid-19, de nouvelles initiatives repensent notre rapport à la mort. Et nous aide à affronter nos peurs viscérales. Getty Images

À l’heure où l’épidémie de Covid-19 nous a brutalement renvoyés à notre mortalité, de nouvelles initiatives repensent notre rapport à l’issue fatale. Et nous aident à affronter nos peurs viscérales.

Samedi soir, vous recevez des amis à dîner. Entre le fromage et le dessert, l’un d’eux vous interroge : «Et toi, tu as choisi quelle essence de bois pour ton cercueil ? Plutôt chêne ou acajou ? » Dans nos sociétés occidentales, le sujet de conversation jette généralement un froid. Et pourtant, d’après le sociologue et ethnologue Bernard Crettaz, il est plus que nécessaire. En 2004, pour briser ce silence qu’il juge «tyrannique», il lance en Suisse le «café mortel», un atelier de parole autour de la mort dans l’atmosphère «canaille» du bistrot. On y parle deuil, enterrement, maladie, au-delà… Des conversations qui s’entremêlent de pleurs, mais aussi de rires. Et se terminent par un repas convivial. Si cette initiative s’est éteinte en 2014, elle a depuis fait des petits ici et là en France, tous motivés par un objectif commun : nous réconcilier avec notre mortalité.

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