Même en temps de pandémie, les Viennois se plaisent à regarder la mort en face dans un musée entièrement consacré aux pompes funèbres qui évoque l’au-delà sans détour, avec un déroutant humour.
Installé dans les sous-sols d’une chapelle ardente Art déco au sein du cimetière central de la capitale autrichienne, ce lieu fut le premier au monde à exposer, dès 1967, une collection de cercueils et de linceuls pour retracer l’évolution de la culture du deuil.
« Beaucoup de gens craignent la grande faucheuse, mais c’est comme les impôts, on ne peut pas y couper », ironise un Viennois septuagénaire d’origine américaine, Jack Curtin.