Compostage des défunts : les enjeux sanitaires d’une nouvelle pratique funéraire

Si nous évitons le plus souvent de penser à notre mort, nous savons néanmoins que notre vie s’achèvera tôt ou tard… Dès lors, il reviendra à nos proches de faire le nécessaire – si possible en respectant nos volontés, mais dans un cadre légalement restreint.

En France, seules deux dispositions funéraires sont envisageables : l’inhumation ou sa crémation. Toutefois, il est désormais établi que les bilans sanitaires et environnementaux de ces pratiques sont mauvais : pollution des sols, saturation des cimetières et immobilisation à long terme d’espaces urbains, consommation importante d’énergie ou encore émission de gaz à effet de serre sont autant de sources de préoccupation.

Dans ce contexte, les pratiques funéraires « alternatives » sont de plus en plus plébiscitées. Dans l’Hexagone, nombreux sont ceux qui souhaiteraient que leur corps puisse être (littéralement) recyclé : c’est le principe de l’humusation, une forme de compostage appliquée aux défunts. Il s’agit d’entourer la dépouille de fragments végétaux pour permettre sa décomposition par les micro-organismes.

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