Toussaint et Confinement

Confinement et Toussaint : ce qui va se passer

Le Président de la République l’a annoncé ce mercredi 28 octobre : un nouveau confinement débutera le 29 octobre à minuit, pour une durée de quatre semaines. Néanmoins, Emmanuel Macron a fait un geste pour la Toussaint.

Retour à la maison

C’est donc reparti : un confinement, avec des modalités légèrement différentes du premier, a été décrété pour faire face à la flambée des cas de COVID-19. La situation sanitaire est en effet extrêmement préoccupante, et la saturation des hôpitaux peut rapidement survenir.

Le Président a néanmoins procédé à certains assouplissements : les écoles resteront ouvertes, entre autres, et le travail sera facilité.

De plus, le Président a annoncé qu’une tolérance serait marquée jusqu’au week-end de la Toussaint pour permettre aux vacanciers de rentrer chez eux. Au delà, en revanche, il ne sera plus possible de quitter sa région.

Concernant la Toussaint, Gérald Darmanin, le Ministre de l’intérieur, a apporté ce matin des précisions. Les cultes seront possibles ce week-end, pour permettre aux catholiques de célébrer cette fête. Au delà, en revanche, les cultes seront limités aux seules cérémonies d’obsèques. Pour l’instant, le flou est important autour de ce qui sera permis ou pas à ce moment là, plusieurs déclarations contradictoires ne permettant pas de préciser plus avant. Il faudra attendre les décrets.

Enfin, les cimetières resteront ouverts. Ceci,  associé à une tolérance annoncée par Emmanuel Macron durant le week-end de Toussaint, semblerait indiquer que les visites au cimetière resteront possibles ce jour particulier. Néanmoins, rien de spécifique n’a été explicitement indiqué.

Pour la Toussaint, idéalement et exceptionnellement, l’idéal serait d’étaler sur plusieurs jours les visites au cimetière, y aller entre le jeudi et le dimanche pour éviter l’affluence d’après messe. Une entorse à la tradition nécessaire en cette période troublée. Jusqu’à dimanche soir, les familles pourront compter sur une certaine indulgence des autorités. Au delà, en revanche, l’étau se fermera.

Le plus délicat dans la période sera l’accès aux fleurs. Obligés de fermer avec les sticks de fleurs de Toussaint, toujours très importants, les fleuristes risquent de payer le plus lourd tribut.

Une chose est certaine : on se souviendra longtemps de la Toussaint 2020. Et pourtant, on espérera aussi l’oublier. Une autre paradoxe pour une année qui n’est plus à ça près.

Guillaume Bailly

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *