Photo AFP / John Thys
Près d’un membre du personnel funéraire sur deux était au bord de l’épuisement professionnel en juin, pointe lundi le spécialiste des funérailles DELA, Draagt Elkanders Lasten (« Partageons-nous le fardeau »), au terme d’une enquête réalisée en collaboration avec le groupe Mental Health and Wellbeing de la Vrije Universiteit Brussel.
La grande satisfaction tirée de leur travail a néanmoins permis d’éviter les épuisements professionnels, souligne DELA. Le questionnaire de l’enquête a été soumis auprès de 1.287 employés, une première fois en avril et une seconde en juin.
La crise du coronavirus a généré une fatigue physique et mentale chez le personnel funéraire, indique DELA. Lors de la première mesure de l’enquête, en avril, 19% des personnes interrogées estimaient courir le risque d’un burn-out. Ce chiffre a atteint 45% après le pic de la pandémie, en juin. Les situations pénibles vécues par les employés, comme l’impossibilité pour eux d’organiser l’adieu approprié ou souhaité, ont joué un rôle dans cette augmentation, selon DELA.