Fontainebleau, le 28 décembre 2020. En tout, 67 tombes du cimetière municipal ont été taguées avec des croix gammées durant la nuit. Sur l’un des caveaux, on peut aussi lire « Biobananas », un tag que l’on a retrouvé ces dernières semaines à Melun. LP/Sylvain Deleuze
Par Thomas Segissement Le 5 janvier 2021 à 14h18, modifié le 6 janvier 2021 à 17h43
Il était activement recherché depuis plus de deux mois. C’est finalement ce lundi, quelques heures après ses deux dernières descentes, que le « serial tagueur » qui sévissait sur la région de Melun et de Fontainebleau a été identifié et interpellé devant chez lui au Mée-sur-Seine. L’homme, âgé de 41 ans et inconnu des services de police, a été placé en garde à vue.
Une quinzaine de dégradations dans la région de Melun
Des croix gammées de couleur rose, souvent accompagnées du prénom « Charles » et d’un énigmatique « Biobananas ». Depuis le 27 octobre dernier, le secteur de Melun était régulièrement la cible d’un tagueur. Après l’espace jeunes Robert-Schuman à Melun, il s’en était pris à l’école Jules-Ferry, au monument aux morts, au tunnel de la gare, mais aussi à une passerelle ou encore au radar automatique de l’A5B à Vert-Saint-Denis.
Mais c’est surtout l’un de ses derniers méfaits qui a défrayé la chronique fin décembre lorsqu’il s’est attaqué au cimetière de Fontainebleau, où 67 tombes ont été vandalisées dans la nuit du 27 au 28 décembre. Il avait ensuite barbouillé la crèche Les Dauphins à Melun le lendemain, ainsi que la mairie de Vaux-le-Pénil dimanche dernier.