Le nouveau crématorium de Toulouse se situe au sud de l’agglomération, à l’opposé du premier construit en 1972 et souvent saturé. — H. Menal – 20 Minutes
A Toulouse, 40,6 % des décès – contre environ 48 % en France – se terminent par une crémation. Et ce chiffre progresse inexorablement d’1 % par an. Créant parfois, jusqu’à il y a peu, un délai d’attente qui s’ajoutait au chagrin des familles. Mais depuis la semaine dernière, un nouveau pôle funéraire vient d’ouvrir au sud de la ville, à la frontière avec Saint-Orens, où désormais quatre cérémonies de crémation peuvent se tenir par jour. Quatre de plus. Alors que seul le crématorium de Cornebarrieu, ouvert dans les années 1970 à l’opposé de l’agglomération, était jusqu’ici disponible avec ces deux équipements.
Une pénurie obligeant bien souvent les familles à opter pour des voyages à Carcassonne, Tarbes, Pamiers ou Albi. Ou donc à patienter longtemps, trop longtemps, comme en 2018 quand des travaux de modernisation du crématorium ont fait monter les délais d’attente au-delà de 10 jours.
La possibilité de 1.250 crémations de plus par an
« Il était indispensable d’apporter une offre complémentaire », considère Ghislaine Delmond, l’élue en charge des pompes funèbres.
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