Les cimetières et les agences funéraires s’adaptent pour prendre en compte les enjeux écologiques. Cimetières naturels, cercueils en cellulose ou en carton et coopératives funéraires se développent en France. Tour d’horizon.
Plusieurs villes de France cherchent à réenchanter la mort. La ville de Niort est précurseur en la matière avec son « cimetière naturel » de Souché, ouvert depuis février 2014. Quelles différences par rapport à un cimetière traditionnel ? En premier lieu, les familles s’engagent à faire porter à leur défunt des vêtements en fibres naturelles, à utiliser des cercueils en bois non traités, sans plastique à l’intérieur, et sans poignées. En plus, elles renoncent aux soins chimiques de conservation, aux pierres tombales, plaques et fleurs en plastique. « On estime à peu près le coût des funérailles ici est trois fois moins cher que pour des funérailles traditionnelles », assure Eve-Marie Ferrer, paysagiste à la ville de Niort, dans une vidéo de présentation.
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