Un cimetière de Hong Kong, le 4 avril 2020. | May James / AFP

À Hong Kong, des diamants pour lutter contre la raréfaction des cimetières

Un cimetière de Hong Kong, le 4 avril 2020. | May James / AFP

La rareté des espaces funéraires et leur prix exorbitant pousse la population à se tourner vers des solutions alternatives.

Hong Kong est l’un des endroits les plus denses au monde, avec presque 7.000 âmes au kilomètre carré. La situation s’explique aisément: entre sa péninsule recouverte de forêts, ses montagnes et ses 260 îles, ce sont moins de 25% du territoire qui sont réellement habitables. Avec une population en constante augmentation, le marché immobilier hongkongais est depuis bien longtemps l’un des plus chers du monde.

Depuis les années 1970, les immeubles sont toujours plus hauts, les appartements de plus en plus petits et de plus en plus chers. C’est ainsi que l’on a vu pousser la monstrueuse Citadelle de Kowloon, connue pour avoir abrité près 1,9 million d’habitants au kilomètre carré, dans un bâti à peine traversé par la lumière naturelle. Après sa destruction, des «maisons-cages» ont pris le relais. Ces habitations sont si petites qu’elles sont aussi appelées «appartement-cercueil». Une métaphore bien plus révélatrice qu’il n’y paraît.

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