Le funérarium des Batignolles (17e), premier équipement repris par la Société publique locale funéraire de Paris, en mars 2024.
À la suite de la perte d’un appel d’offres crucial, la Ville de Paris s’est dotée d’un nouvel atout juridique. Il doit lui permettre de peser à nouveau dans ce marché.
« Personne ne les avait vus venir. » Fondé en 2010, le groupe Funecap a complètement redessiné les contours du monde du funéraire à Paris, en seulement quelques années d’existence. « Ils sont très agressifs. Surtout, ils s’attaquent aux offres du service public, ce que ne faisait pas auparavant l’autre mastodonte du secteur, le groupe OGF », retrace pour actu Paris la directrice générale des services funéraires de la Ville de Paris, Cendrine Chapel.
Un appel d’offres vécu comme une petite mort
Le premier coup d’éclat du jeune loup du deuil a lieu en 2019. Et il est retentissant. En juin de cette année-là, la société privée SCF-Funecap remporte le contrat de délégation de service public portant sur la construction, porte de la Villette (19e), du second crématorium de la capitale, mais également sur la rénovation du crématorium historique du Père-Lachaise, dans le 20e.