Une étude d’IPSOS pour le Groupe OGF révèle une mutation des pratiques funéraires françaises, marquée par une préférence croissante pour la crémation et la personnalisation.
Les transformations sociétales impactent profondément les pratiques funéraires en France, selon une étude récente menée par IPSOS pour le Groupe OGF. L’enquête révèle que près de la moitié des obsèques en France sont désormais des crémations, une pratique qui témoigne d’une évolution notable des mentalités et d’une acceptation accrue de cette option par rapport aux traditions funéraires antérieures. En comparaison européenne, la France, avec 46 % de crémations, se situe derrière des pays comme la Suisse (90 %), le Royaume-Uni (près de 80 %) et la Belgique (environ 74 %).
« L’effacement de l’influence religieuse, autrefois pilier de la pratique de l’inhumation, joue sans conteste un rôle dans l’évolution des choix funéraires. Autrefois proscrite par certains cultes, notamment l’Église catholique, la crémation a progressivement été intégrée aux rites religieux, offrant aujourd’hui la possibilité de s’y conformer sans renoncer à un cadre spirituel. Ce choix, à la croisée de la modernité et de la tradition, illustre une transformation profonde des pratiques funéraires. » explique Fabian de Lacaze, Directeur Marques et Communication du Groupe OGF.