Entreprise et logiciel

Bernier Groupe, bilan d’après Covid

En février dernier, Olivier Bernier nous avait parlé du développement de Bernier Groupe, des acquisitions, du développement et des projets mis en place. Une pandémie et un confinement plus tard, il n’était pas inutile de faire le point.

Entreprise et logiciel

Bernier Groupe, anciennement les cercueils Bernier, a bien grandi : outre la croissance interne de la société, l’entreprise avait acquis trois structures, Fama, Soulerot et Qualité-B. Évidemment, l’entrée dans le groupe familiale de ces structures nécessitait une réflexion pour les intégrer au mieux.

Olivier nous avait présenté le logiciel de présentation de cercueils. Un outil à la pointe, qui permet à la famille de visualiser le cercueil qu’elle aura choisi, avec le capiton et les accessoires sélectionnés en place (plaque, emblème…).

« Les impératifs techniques du développement de l’outil ne nous permettaient pas de travailler dans de bonnes conditions durant le confinement » explique Olivier Bernier, « les développeurs étaient confinés chez eux, comme tout le monde, ils ont fait tout ce qu’ils ont pu en télétravail, mais à un moment, nous nous sommes trouvés face à une impossibilité. Le développement a repris, nous avons du retard, mais nous préférons proposer un outil efficace et qui fonctionne bien. »

L’outil sera déployé dans un futur proche « nous allons le déployer en remplacement du logiciel actuel chez tous nos clients déjà équipés et il équipera ceux qui ne le sont pas. Bien entendu, le déploiement est gratuit, c’est notre mission d’accompagner nos clients en tant que partenaires » souligne Olivier.

Dernier point, l’environnement et le développement durable, auquel Bernier Groupe est particulièrement attaché. « Il n’y a pas de développement spectaculaire en la matière, c’est plutôt un travail quotidien avec une vigilance continue. Nous avons des personnes dédiées à la question du QSE, Qualité Service Environnement, et il y aura à terme des postes dédiés ».

Bernier Groupe face au Covid

le Covid a mis les équipes face à un défi « Nous avons eu des pics de productivité, notre usine de Saint Jory a assuré des productions de 450 à 500 pièces par jour contre 380 habituellement ».

Une production que le groupe a pu assurer avec les équipes en place « le protocole Covid faisait que les familles ne pouvaient pas voir le défunt. La plupart des cercueils produits étaient des cercueils plus simples. Cette demande nous soulageait d’une partie de production très chronophage ».

Et Olivier avait un point de vue imprenable sur l‘épidémie et ses développements « dans l’est de la France et la région parisienne, on a vu la demande exploser. Ailleurs, au contraire, ça a été l’accalmie. Ce qui s’explique assez logiquement par le confinement ».

On le voit : Bernier Groupe a fait face à la tempête, et malgré les contretemps et les imprévus, n’a rien changé à ses ambitions et objectifs.

Guillaume Bailly

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