Des obsèques réduites au strict minimum ont un peu allégé la charge financière pour les familles mais le poids moral de ces funérailles expéditives est inversement proportionnel.
La facture est arrivée quelques jours après l’enterrement : 4000 euros, un tarif dans la moyenne du coût normal des obsèques. C’est d’ailleurs l’un des seuls éléments « normaux » auquel a été confrontée la famille de Jean, octogénaire de la Loire décédé début avril, comme toutes les familles qui ont perdu un être cher au cours des deux derniers mois.
Une procédure stricte mais un service minimum
En l’occurrence, le décès n’était pas dû au coronavirus. Mais il est survenu dans un établissement médicalisé où plusieurs cas avaient été détectés. La procédure la plus stricte a donc été appliquée, et les rites funéraires se sont réduits à leur plus simple expression, comme pour tous les décès pendant le confinement. « Un déchirement supplémentaire » pour la famille de Jean.