Des corps à demi-enterrés sur les bords du Gange en Inde, près de la ville sainte de Varanasi, le 6 juin 2021. (COME BASTIN / RADIO FRANCE)
L’Inde est choquée par les nombreux cadavres à demi-enterrés sur les bords du Gange après la deuxième vague de Covid-19. En particulier dans l’État de l’Uttar Pradesh où de nombreux Indiens viennent traditionnellement brûler leurs morts le long du fleuve sacré. Reportage près de la ville de Varanasi.
Pas loin du crématorium d’un village, une cinquantaine de cadavres se décomposent à même les rives du Gange. Un simple drap coloré les entoure et dépasse du sable. « Au pic de la deuxième vague il y a deux semaines, la situation était terrible dans le coin. Il y a eu beaucoup de morts, les villageois n’avaient accès à aucun médicament et les hôpitaux étaient saturés », raconte Vishal Maurya. Il est le premier à être tombé sur ces corps à moitié inhumés, dans le district d’Unnao, à quelques centaines de kilomètres de Vanarasi, la ville sainte de l’Uttar Pradesh au nord de l’Inde.
« Un jour j’ai décidé de me rendre sur les berges de Rothapur. J’ai alors vu des gens très pauvres enterrer le corps de leurs proches dans le sable », poursuit-il. Du jamais vu pour les hindous qui doivent, selon le rituel, brûler leurs morts.
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