Chambres Funéraires

La mort n’entre pas en crise, mais même pour les salons funéraires, les temps sont difficiles

Le travail ne manque pas, mais les gens réclament maintenant des funérailles sobres et avec peu de fleurs. En France, il y a plus de 4 000 entreprises. « C’est un travail stressant, sans horaire ni dimanche. » Pour lutter contre la concurrence et la méfiance, certaines entreprises de pompes funèbres essaient de se moderniser en proposant des urnes écologiques ou encore les  porte-clés avec des cercueils.

« Bien sûr, les gens continuent à naître et à mourir tous les jours. Mais nous ressentons aussi la crise « . Face aux clichés, même les maisons funéraires traversent une période difficile. C’est un secteur peu connu, souvent considéré avec suspicion. Mais c’est un service que tout le monde, tôt ou tard, aura besoin.

C’est un travail nécessaire, mais pas si simple

Malheureusement, non seulement les personnes très âgées meurent, mais il y a aussi beaucoup de jeunes. Même l’expérience ne vous prépare pas émotionnellement  ce type d’événement. Certaines entreprises de pompes funèbres décident d’embaucher un psychologue puisque la relation avec les gens est fondamentale et les employés des pompes funèbres ont besoin d’une grande sensibilité pour pouvoir exercer ce métier et surtout être en mesure de pouvoir prendre du recul. Quand  quelqu’un dit que c’est un travail facile, cela signifie qu’il n’a rien compris. C’est un métier difficile et stressant.

Le travail ne désempli pas mais les finances ne suivent pas

Par rapport aux années précédentes, le travail n’a bien sûr pas diminué au sein des entreprises funéraires. L’industrie funéraire suit le cycle de vie, pas la période financière. Mais les demandes des clients ont changé ces dernières années. Les gens veulent des funérailles simples, moins de fleurs, des cercueils moins chers.

En attendant, la profession change aussi. Il y a quelques années, ce secteur était abordé faute de solutions de remplacement. Pour beaucoup, travailler dans un salon funéraire était le dernier recours. Aujourd’hui, pour effectuer ce métier, il faut être empathique, avoir une certaine sensibilité. Bien sûr, tout le monde n’est pas confronté à ce genre de travail avec sérénité. La mort est encore un tabou, parfois la méfiance demeure.

Ceci sans compter les alternatives à venir et à créer dans le marché du digital…

F.a.

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