Taxe sur la mort : mourir à Bruxelles, un luxe ? – © justhavealook – Getty Images/iStockphoto
C’est une triste mésaventure qui est arrivée à Philippe (prénom d’emprunt). Son père, domicilié à Braine L’Alleud, est hospitalisé aux cliniques universitaires Saint-Luc, à Woluwé Saint-Lambert. Mais, après six semaines dans le coma, il meurt, une des victimes du COVID. Quand Philippe reçoit le décompte des différents frais entraînés par les funérailles, une ligne attire son attention : » taxe funéraire : 213 euros « .
La taxe funéraire n’existe que dans les communes de la Région bruxelloise. Et encore, pas dans toutes !
Cette taxe doit être payée afin d’obtenir l’acte de décès, nécessaire au départ du corps vers le cimetière ou le crématorium. D’ailleurs, certaines communes ne l’appellent pas » taxe funéraire » mais » taxe départ de corps « .