Chaque jour, avec un respect infini, Anne prépare les défunts avec des soins de conservation pour adoucir le deuil des familles. Et c’est une vocation.
Anne, 30 ans, thanatoprateure. La jeune femme fait partie des 700 professionnels diplômés exerçant en France cette activité singulière, accessible à tous après le bac. Salariée à temps plein depuis mars dernier dans une entreprise de prestations funéraires, elle prépare les corps de quatre à six défunts par jour. L’hiver est une période habituellement chargée. Avec la crise sanitaire, Anne enchaîne les heures…
Son diplôme d’ingénieure en biotechnologie en poche, Anne réalise son erreur d’orientation. Durant deux ans, perdue, elle enchaîne les petits boulots. C’est en se promenant avec des amis au cimetière du Père-Lachaise, à Paris, par une belle journée d’automne, qu’elle trouve sa voie. Au milieu des défunts, la jeune femme âgée de 27 ans se sent étrangement calme et sereine. En naviguant sur le Net à la recherche d’un métier “dans le funéraire”, elle tombe sur la profession de thanatopracteur… Qui l’emballe !