Les forêts funéraires où des urnes en bois sont installées au pied des arbres, inspirent Toulouse qui pourrait adopter ce mode de sépulture écologique et poétique. Claudine, 71 ans, est séduite par cette idée d’un continuum avec le vivant. Une soirée d’information sur les forêts sanctuaires aura lieu le 5 novembre.
« C’est un lieu serein, poétique, vivant, pas aussi rigide qu’un cimetière », c’est la première réaction de Claudine, 71 ans, une Toulousaine qui souhaiterait pour elle et pour ses proches dont ce serait le désir, une telle inhumation… Être incinérée et avoir ses cendres enterrées dans une urne en bois au pied d’un arbre.
« Mettre de la vie dans la mort »
Les Allemands proposent cette alternative plus respectueuse de l’environnement depuis 2001. À Toulouse, l’idée fait son chemin. La coopérative funéraire occitane, Coopfun, dont la philosophie est de « mettre de la vie dans la mort », promeut ce type de projet. Elle organise le 5 novembre une réunion d’information sur les forêts sanctuaires.