Une nouvelle année, c’est le moment de dresser un bilan de celle qui s’achève et de dresser des perspectives pour cette terra incognita qu’est le futur. Et si on peut résumer tout cela, c’est en disant que Funéraire Actualités risque fort de vous être utile en 2023.
Retour vers le passé
L’année écoulée aura été riche en actualité du funéraire à tous les niveaux. Avec cette placidité tranquille propre au secteur. Point ici de scoops et de révélations d’heure en heure sur un évènement, voire même un commentaire en direct minute par minute. Mais des évolutions, parfois soudaines, parfois de long terme, qui avancent avec la régularité d’un iceberg prêt à couler un bateau. Et, oui, moi aussi j’ai un doute sur la qualité de cette métaphore.
Le meilleur exemple dans le droit funéraire est le dépotage. C’est désormais autorisé clairement, et encadré par un droit précis. Ce n’est pas la seule évolution : reprises de concessions, valorisation des métaux issus de la crémation, montant que l’on peut prélever sur le compte du défunt, le droit funéraire a bougé cette année. Et nous vous en avons informés, vulgarisant au mieux les textes et citant les sources.
Sur le front des grands groupes, l’année passée a vu un bouleversement. Jusqu’ici, OGF était leader du secteur funéraire et FUNECAP était à sa poursuite. Désormais, à la question « qui est le leader français du funéraire ? », la réponse est « euh… Et bien, ça dépend ».
L’année 2022, de ce point de vue, a été sans conteste l’année FUNECAP. Achat du leader des crématoriums en Italie, achat de Facultatieve Technologies, le groupe a bien employé les levées de fonds effectuées depuis 2020, et se pose en challenger pour la première place dans la crémation, non pas au niveau français, mais au niveau européen, voire mondial.
Sur l’ensemble du secteur en France, OGF et FUNECAP revendiquent chacun le leadership, et, selon les chiffres pris en compte, bien malin qui saura les départager, chacun ayant un mode de fonctionnement et une structure différente.
OGF a juste annoncé un déménagement. Loin d’être anecdotique, cette opération est le signe d’une réorganisation et d’une rationalisation de sa direction, sous le signe de l’économie. Mais si l’opérateur veut reprendre la main, c’est en interne, sur le terrain social, qu’il devra avant tout régler les problèmes, la grogne des salariés arrivant jusqu’à nos oreille.
Mais, et les indépendants ? On ne parle pas de presque la moitié du funéraire français dans Funéraire Actualités ? Si, quand on le peut. Mais nous sommes une petite structure, et être présents partout, sur le terrain, pour observer l’actualité en train de se faire, n’est pas possible pour nous. En revanche, c’est possible pour nos lecteurs, professionnels du secteur. Il se passe quelque chose ? Une pompe funèbre lance une initiative intéressante ? Dites-le nous, on s’en occupera avec joie.
L’année écoulée, malheureusement, a vu son lot de pertes et de disparition. Pour nous, il s’agissait de Olivier Defrancq, un ami proche de la rédaction, pour lequel nous tenions à avoir une pensée.
Regard vers le futur
Et en 2023, il va se passer quoi ? Personne n’en sait rien. L’inflation hors de contrôle touche le funéraire comme tous les secteurs et va pousser les familles à faire d’autres choix. La crise climatique, particulièrement visible cet été, permet aussi au funéraire alternatif de monter en puissance, du moins dans ses revendications. Les solutions, elles, ne sont pas encore au point.
Bref, ça va être surprenant, passionnant, et, plus que jamais, la présence d’un média du funéraire sachant allier rigueur des sources, recul de l’analyse et, lorsque c’est nécessaire, ironie distanciée, saura vous être utile.
Pour ceux qui avaient un doute, c’est de nous dont il s’agit. Et, au passage, un média en pleine ascension, qui a des ambitions, et compte devenir de plus en plus visible au fur et à mesure du temps. Le dernier lieu où l’on cause, l’endroit où il fait bon d’être vu…
Oui, oui, il est bien question de publicité : Funéraire Actualités veut se donner les moyens de ses ambitions, nous voulons rester accessibles gratuitement, et, pour ce faire, nous ne vivons que de la publicité. Annoncer dans Funéraire Actualités, c’est soutenir une presse indépendante et qui se veut à la pointe. On le mentionne comme ça, en passant.
Reste, pour conclure, puisque vous avez pu voir qu’on a du pain sur la planche, à vous souhaiter, c’est l’essentiel, une bonne année 2023. Même si nous marchons vers l’inconnu, marchons tête haute et avec confiance.
Guillaume Bailly